J'ai trouvé ce film particulièrement ennuyeux, rasoir, comme la plupart des films de Corsini du reste (1956/----) se trouvant tellement bien dans le milieu du cinéma qu'elle n'arrive pas à s'y élever... De 1987 à 2023, cette réalisatrice, actrice et scénariste a mis en scène onze longs métrages,celui -ci étant son cinquième...

On se demande même pourquoi ils ont dû d'y mettre à trois pour imaginer (ou relater) une histoire aussi banale et qui ne dure (péniblenement, et à l'aide de nombreux plans ou scènes inutiles) que 90 minutes ! Corsini aime évoquer dans certains de ses films, comme ici, les rapports amoureux et de la sexualité : on plaint ses partenaires si la démonstration est autobiographique !rétro :

"Un auteur sans envergure tente sa tente de caser son bouquin autobiographique et se fait éconduire par celle qu'il croit être la directrice de la maison d'édition... Rencontrant la vraie, celle-ci le trouve séduisant et l'entraîne dans son lit...mais pas on bouquin !"

Tout ça est tellement mal amené qu'on n'entre pas une seule seconde dans ce vaudeville littéraire sur fond de coucheries hygiéniques sans amour... De plus d'une pudibonderie stupide, qui fait penser à la Bécassine au col Claudine de jadis.. Du genre gros plan sur la table de chevet...

Je n'ai jamais vu une femme ayant fait l'amour avec un homme mettre autant de soin à cacher sa nudité à l'homme qui l'a possédée ! Quitte a en déchirer les draps à force de tirer dessus pour cacher ses seins, lesquels ne méritent d'ailleurs pas le détour... On se croisait même dans les films américains des années cinquante à la censure impitoyable !

De plus, après ses ébats, un couple est généralement en sueur et n'éprouve pas le besoin de se protéger du froid... De ce côté-là, ce film se montre prodigieusement hypocrite, avare d'images, alors que des réalisateurs plus talentueux développent des prises de vues d'une grande beauté...

L'amour est une extase et Corsini semble l'oublier ou le méconnaître ?..

Casting de bric et de broc : Karin Viard joue faux comme ce n'est pas permis, Eric Cavaca, malgré ses efforts, n'arrive pas à convaincre en tentant d'apprivoiser cette nana excessive et imbue d'elle-même : tout ça sonne faux.

Jacques Weber n'est là que pour appâter le spectateur sur l'affiche et ce gloubi-boulga d'images est un ratage total...

En plus d'un bide sidéral pour la production : 220 783 spectateurs en 2007 et une rentabilité de 44 %... On se demande où est passé le budget, car rien dans les décors où la réalisation n'est remarquable... Les spectateurs de ma box le créditent d'une note de 2/5...

On s'interroge sur le fait inquiétant et surprenant qu'elle enseigne à la Femis après avoir vu ce navet mais elle se disperse dans beaucoup de choses...

A oublier très vite.

Arte le 03 et 14.07.2024-

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le 9 juil. 2024

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