Un vrai retour au pays des merveilles?

A l'annonce des Animaux Fantastiques,  mes mains se crispèrent sur ma Silex, son doux vrombissement ne me rassura pas. Allions nous avoir affaire à un nouveau Star Wars 7 au scénario pauvre surfant sur nos rêves de gosses tout en crachant abondamment dessus. Ces idées me pesant, quelques semaines plus tard, je marchais, les yeux fixés sur mes pensées, sans rien voir au dehors, j'allais voir l'acteur de mes derniers cauchemars.
Et...mes peurs étaient plus ou moins infondées. Pourquoi ? D'abord, parce que c'est bourré de bonnes idées, étendre l'univers n'est pas facile mais le film le fait très bien. Autre pays, autre époque, le New York des années 1920 apporte beaucoup au niveau de l'univers car c'est une nouvelle culture qui est rajouté. On a le bonheur d'assister au salon de l'agriculture version sorcier et je regrette déjà l'absence de Chirac (aller un petit rôle). Bref, sur le côté, j'élargis l'univers, je dis oui, un grand oui. De plus, c'est bien rythmé. Scèncritiquee de la vie quotidienne, scène des animaux et scène  d'action
Alors, où est le souci ? Il est multiple, d'abord une situation sociale des sorciers auquel on ne pouvait pas réchapper alors que le Magneto de service fait du bruit. Et gna gna gna, on est pas accepté, on vit caché (Il y a un chauve en fauteuil roulant qui est venu  nous voir). De deux, des personnages sans grande profondeur (surtout Norbert). Bon mention spécial pour Kowalski qui aurait pu faire office de side kick rigolo (et j'ai eu peur) mais qui évite de justesse à mon sens cette dénomination (et Dieu sait comme je déteste les side kick rigolos). Et enfin Colin Farell qui n'est même pas irlandais dans le film (rule 753 du cinéma Colin Farell doit jouer le rôle d'un mec aux origines irlandaises) et qui a autant d'expression que Nicolas Cage (oui, je sais, je suis dur). 
Mais bon, vous êtes fan d'Harry Potter mais pas que pour Emma Watson (oui ne fais pas l'innocent, toi là-bas au fond), vous voulez découvrir l'univers de JK Rowling et bien aller voir ce film. D'ailleurs, c'est son plus grand souci : on croule sous les informations (exactement l'inverse d'un certain film qui reprend un univers inspiré de 6 autres films où je me suis globalement ennuyé). Alors, qu'attendez-vous ?