Malgré quelques longueurs, « les animaux fantastiques » de David Yates nous ramènent à un univers féériques et à une intrigue sombre se rapprochant énormément des derniers Harry Potter.
Ne vous détrompez pas, j’ai aimé ce film.
Tout d’abord je trouve que la distribution est excellente. En effet les 4 héros sont tout à fait attachants. Au début, on se demande ou le réalisateur veut en venir avec ses personnages principaux. Tous décalés, à côté de la plaque, ils prennent la pleine mesure de leur aventure pour finir par devenir de vrais héros épiques où chacun trouve son rôle.
Les bad boys sont eux particulièrement excellents. Colin Farrell en personnage ambigüe jusqu’à la moitié du film, nous montre une face sombre jusqu’au twist final sur l’identité de son personnage.
Niveau cinématographie, 2 univers se confrontent. Un New-York des années 20 sombre et malsain qui rappelle sans aucun doute l’ambiance des « reliques de la mort », Puis un deuxième univers que je dirai de « valise » avec des couleurs saturées tirant sur l’orange et le rouge où il fait bon vivre et où l’on découvre le bestiaire de Dragonneau avec des animaux très attachants et où on comprend le point de vue du personnage principal sur le fait de préserver ses animaux magiques.
J’ai bien aimé aussi la BO parfois douce et parfois sombre qui renforce les différences entre les 2 mondes et qui amplifie les émotions ressenties par les personnages.
Donc, malgré des longueurs peut-être indispensables pour « monter » ses personnages, David Yates nous ramène ici dans un univers qu’il connaît sur le bout des doigts. Une lutte entre le bien et le mal, où les choix paraissent parfois très difficiles et où certains sacrifices sont indispensables afin de préserver le monde des moldus de celui de la magie.