Fritz Lang, avant de nous embarquer en Inde vers la fin de sa carrière, avait déjà commis un film bien pulp dans les années 20. Il nous emmenait dans une cité Inca cachée bien fantasmée.
A la base, une bouteille à la mer récupérée par le héros. Le dernier message d'un universitaire américain porté disparu appelant à l'aide, se disant prisonnier des derniers Incas, caché sur une gigantesque mine d'or.
Notre héros sera confronté aux féroces indigènes, prompt à sacrifier leurs prisonniers au soleil en leur arrachant leur coeur, et aux Araignées, une organisation criminelle financée par le gotha, voulant s'emparant de la fabuleuse mine d'or.
Les approximations historiques sont nombreuses : on mélange allégrement les Aztèques (qui en effet sacrifiaient le coeur des ennemis capturés), les Incas, les Mayas (les bas reliefs de leur cité rappellent beaucoup ceux de Tikal) et même les Indiens (de l'Inde !). On s'en fout, ça fait exotique, et le Berlinois moyen il y voit que du feu !
Mais après, c'est du pur plaisir pulp, avec rebondissements en pagaille, bagarre, fuite désespérée, trésor piégé et dernière vengeance de l'ennemie bafouée, promettant la vengeance du héros dans un prochain film.
Ca a vieilli, mais c'est certainement l'une des nombreuses inspirations d'Hergé pour son temple du soleil...