Loin d’être mauvais, Les Aristochats ne m’a pas totalement convaincue. Surtout réputé pour sa scène musicale de Scat Cat génialement rythmée, il ne tient pas vraiment la route pour le reste. Première chose, il s’avère le personnage le plus excellent est Edgar, le vilain, qui finit enfermé dans une malle dans laquelle il périra probablement asphyxié avant d’arriver à Tombouctou. Tout cela à cause de sales matous aristos qui n’ont que faire que ce pauvre homme vive dans une chambre de bonne dans le grenier.
Les trois chatons sont sympathiques et mignons à souhait mais le côté gentille bourgeoise de Duchesse énerve un peu « Oh Thomas, merci de nous accueillir sous votre toit…euh dans votre piaule ! » *gloussement ridicule*. Heureusement qu’O’Malley est affublé de la voix de Baloo et remonte le niveau avec ses pitreries !
On oubliera rapidement l’épisode avec les oies, totalement dispensable à mon goût. Cependant, bien qu’étant des personnages secondaires, j’avoue que ma préférence va à Lafayette et Napoléon qui écopent de très bons gags accessoires à la trame narrative principale mais qui valent leur pesant de cacahuètes.
Je salue également les très bonnes voix françaises, dont on retrouve certaines chez Disney mais également chez Astérix. Roger Carel en tête bien que devant doubler Roquefort, mignon, mais totalement inutile.
Avec un scénario décousu, des erreurs de raccords à la pelle et une fin qui ne m’a pas vraiment plu (le chat de gouttière qui se range avec son petit nœud pap’, beurk), les Aristochats offre tout de même quelques bons moments, et un swing endiablé.