Le Indiana Jones du pauvre
Conforté par son idée de percer à Hollywood dans de grosses productions après "Starman", John Carpenter réalise en 1986 "Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin", un film d'action volontairement second degré s'inspirant des légendes chinoises avec une sorte de anti-héros incarné par Kurt Russell se retrouvant embarqué avec son acolyte dans un Chinatown mystique, cherchant a retrouver la fiancé de ce dernier, capturée par un puissant sorcier.
La trame est très classique jouant sur les codes d'arts martiaux, tombant souvent dans le cliché et devenant même lourdingue, disons qu'il échoue là ou "Indiana Jones et le Temple Maudit" avait réussi. On est vraiment pas loin du nanar, certaines scènes sont vraiment what-the-fuckestes, mais c'est la réalisation de Carpenter et le charisme de Russell qui sauvent le film de la noyade. Si le but de ce film était de me divertir c'est complètement loupé, il m'a plus souvent ennuyé et consterné qu'autre chose, la dernière demi heure est une succession de bêtises, on ne comprend plus rien, tout par en vrille ...
Au final il faut vraiment le voir au second degré et aimer ce genre de cinéma d'aventure fantaisiste qui en fait des tonnes, moi en tout cas je n'ai pas du tout adhéré, d'ailleurs le film a été un échec commercial et critique forçant Carpenter a redevenir un cinéaste indépendant (Alléluia).