L’adaptation de Luis Buñuel ne vaut pas grand chose. Désolé pour les inconditionnels de ce réalisateur.
Il reprend tous les clichés du roman que tout le monde connaît sans l’avoir forcément lu. La rencontre avec des indigènes (des cannibales naturellement) est conforme aux préjugés coloniaux des Européens depuis 1492 [46’48] et celui qui deviendra Vendredi est d’emblée considéré comme un esclave bon à convertir [53’08].
La musique extradiégétique est nulle et trop envahissante.
Lire :
- Daniel DEFOE, Robinson Crusoé, 1719 [Partage en ligne].
- Dossier Propagande coloniale, Monde en Question.