Sûrement les critiques ont été dures avec le film de Besson qui ne méritait pas d’être ainsi descendu. Certes, le scénario prend parfois certains raccourcis et les effets spéciaux sont de piètre qualité…
… Mais il y a une jolie ambiance et un humour très british proche de celui d’Indiana Jones.
D’ailleurs, le personnage d’Adèle est bien une Indy féminine avec un gros caractère. Motivée plus que jamais pour réveiller sa sœur atteinte de paralysie, Adèle a besoin d’un de ses amis, professeur fou, pour réveiller le docteur personnel de Pharaon! Mais grâce à son pouvoir de télépathie, l’imprudent professeur a réveillé un ptérodactyle qui vient semer la pagaille dans Paris. Les plans d’Adèle sont bouleversés et bientôt elle va devoir faire face sous tous les fronts…
Intrigue colorée et décalée, pleine de rebondissements incongrus et d’un humour étrange, le tout finalement assez plaisant. Louise Bourgoin est parfaite en Adèle et porte à merveille les longues robes! L’actrice n’en fait jamais trop et réussit peu à peu à transporter les spectateurs dans cet univers burlesque.
Gilles Lelouche en commissaire Caponi, incapable de faire correctement son travail et surtout toujours en train de manger au mauvais moment est un personnage très comique qui finit de poser LA touche au film. L’acteur m’est habituellement assez détestable, mais là il est drôle, vraiment très drôle et nous prouve aussi qu’avec un minimum de travail, nous savons faire de surprenantes comédies…
Alors bien sûr, les ficelles sont un peu lourdes, la facilité du déroulement de certaines situations prête à un peu de moquerie, mais le sublime travail effectué sur les décors et les costumes finissent de nous faire ressentir de la tendresse pour ce long-métrage amusant.
CONCLUSION
On critique beaucoup Besson, mais cette fois à tort, car son Adèle Blanc-Sec est loin d’être honteux. Un bon moment à passer en famille pour se détendre un peu et découvre un Paris début 20ème!