Pixilation, kézako ? En fait on anime les objets et les humains image par image, ce qui permet, avec beaucoup de patience, d'avoir ce résultat : des humains qui bougent bizarrement, et des objets qui se déplacent en intéraction. Cette technique a été utilisée dans des vidéoclips (Sledgehammer de Peter Gabriel), ou des courts métrages (Gisèle Kérozène de Jan Kounen). L'intérêt est que acteurs et créatures peuvent être filmés ensemble, plutôt que séparément.
Les aventures secrètes de Tom Pouce utilise brillamment cette technique; et donne une ambiance incroyable, onirique et irréelle. Le paradoxe extraordinaire de la pixilation est que Tom Pouce et les bestioles qu'il rencontre semblent plus vivantes que les humains, géants aux déplacement saccadés et s'exprimant par borborygmes,
Le récit, tour à tour amusant, grave ou grotesque, finit sur une note émouvante. Vraiment un grand petit film, à voir pour découvrir une autre façon de faire des films !