Les Blousons dorés par Ygor Parizel

Film suédois qui a défaut d'être un classique ou un chef d'oeuvre s'avère être assez intéressant historiquement parlant. En effet, Les Blousons dorés s'érige volontairement dans la lignée de succès américains tels que L'Équipée sauvage ou La Fureur de vivre des longs-métrages mettant en avant la "révolte" de la jeunesse d'Après-guerre avec cette rébellion, ces bagarres en blousons de cuir, ces filles qui passent d'une garçon à l'autre, ces voitures ou motos américaines puis les caféterias, flippers et juke-box. À priori le menu est habituel d'autant que durant la première demi-heure il n'y a pas d'intrigue principale qui se détache sauf qu'ici il s'agit d'une production scandinave et pas hollywoodienne ce qui implique une plus grande liberté de ton et de propos, il est ouvertement question de sexe quasi de prostitution (avec même une scène d'orgasme féminin détourné) et de consommation de drogues c'est à ce niveau que ce film est intéressant voir pertinent, dérangeant pour l'époque.