Durant le premier quart-d'heure Les Bostoniennes a toute la beauté et l'apparence de ses films historiques se déroulant dans la bonne société puis petit à petit l'ennui s'installe.
Adaptation d'une œuvre de Henry James qui aborde de manière discrète le lesbianisme, le film respectera aussi cet aspect tout en étant plus explicite, une célibataire endurcie d'âge mûre tombe amoureuse d'une jeune femme se faisant le chantre de la liberté de la femme mais le cousin de la première un Sudiste à l'esprit plus étriqué va aussi tomber amoureux de cette jeune femme qui risque en se mariant de renoncer à ses engagements.
C'est un beau film mais la mise en scène trop feutrée perd de son effet au fur et à mesure que le film avance, plus de passion et de débordement aurait pu secouer ce rythme un tantinet lent à mon goût.
Autre problème si les acteurs sont bons par contre leurs personnages ne sont pas particulièrement attractifs, notamment Vanessa Redgrave qui ne peut pas réellement exprimer les sentiments de son personnage et qui semble plus être une égoïste qu'une femme amoureuse.
Un beau film dans sa forme mais qui aurait gagné à moderniser son fond.