ATTENTION : Mon but n'est de convaincre quiconque de quoi que ce soit au sujet de ce film (vu qu'il a fait l'unanimité contre lui) ... C'est juste un ressenti positif (et dont je serais le troisième à être dans le clan de la "critique positif") que j'ai eu vis à vis de ce film de Leconte . Et ce n'est pas non plus un plaisir coupable .
Le couple bourgeois Morin (Gerard Jugnot et Josiane Balasko) sortent d'un contrôle fiscal , Jérôme Tarayre (Christian Clavier) a été suspendu de ses fonctions de chirurgien la cause , Christiane Weissmuller ( Dominique Lavanant) qui a la bouche déformée à la suite d'une opération ratée du chirurgien ,et se retrouve sans le sou, vivant dans la voiture auto-école d'un ami, pour dépanner , Robert Lespinasse anciennement "Popeye" désormais (Thierry Lhermitte) , c'est guère mieux , il possède des parts riquiqui (rikiki) avec ses amis d'un hôtel dont la propriétaire n'est autre que l'épouse de celui-ci .. Bref , c'est la loose ... La loose à l'exception de ... Jean Claude Dusse (et oui désormais "Jessy the winner" interprété par Michel Blanc) , parti au states en devenant millionnaire en faisant dans la postiche et comble de pied-de-nez à tout ses "copains" qui ont ratés leurs vies v'là t'y pas qui il est maqué avec ... Gisèle , Gisèle André (Gigi aka Marie-Anne Chazel) quittant comme une vielle chaussette sale son ex de Jérôme , et "physiquement" changée . Donc , tout se beau monde , se retrouvent en Sardaigne dont Popeye ...pardon ... Robert tient cet hôtel nommé "Graziella" . Il est a noté que celui-ci est le seul de la bande à ne pas avoir subi de chirurgie esthétique . Mais bon , il faut croire que ce retour pour Jean-Claude ne l'enchantait guère ..Il craint (à juste raison) que ça ne lui cause de nouveaux ennuis . Et pas manquer ! Ce séjour ne sera pas de tout repos car les incidents se multiplieront .
Raconté comme cela , l'opus 3 des Bronzés" avait tout pour pour plaire à la critique ainsi qu'au grand public . Mais il faut croire que l'évolution (dans le pire) de ces personnages n'ait pas été du gout de ceux qui se sont pressés dans la salle pour fêter ses retrouvailles . Dois je vous rappeler qu'en 1978 , le premier avait correctement remporté un succès et qu'au fil du temps , il est devenu un classique du cinéma populaire , le second se contentant d'à peine 1,5 million d'entrées et que le film trouvera son public au fil des diffusions à la télévision . Je n'ai donc pas été étonné de la réaction de "-Amis pour la vie" qui était très attendu ( 10 355 928 entrées). Visiblement la déprimante et le partie de ne plus faire dans l'humour vachard n'ont pas convaincu cette critique la ainsi qu'aux spectateurs pressés en salles pour fêter leurs retrouvailles avec l'équipe des deux premiers films de la saga culte, ressortent massivement mécontents et désabusés. Ben oui on évolue avec le temps , en bien comme en pire. Et quand on retrouve un copain , une copine qu'on a plus revu au bout de trente ans , ben on bien content de le retrouver mais on constate que la personnalité qu'on l'a connu "jeune" n'est plus la même plus (ex: Michel Blanc avait 26 ans en 1979 , il en avait 54 au "Bronzés 3" .. Le Jean Claude Dusse de 1979 n'a plus la même personnalité que celui de 2006 et c'est bien normal) , et tout ces personnages retrouvés avaient l'âge au minimum d'être grands-parents . Moi au contraire , j'ai aimé que ceux qui devait réussir soit les perdants et que le personnage de Jean Claude Dusse qui lui au contraire , le poissard des deux volumes précédent leur fasse ce gros coup de pied-de-nez (du moins tant qu'il était éloigné de la France car cette malchance habituelle lui revient dés ce retour) .
La meilleure séquence de ce film (et dieu sait qu'il y en a d'autre , je parle pour moi ) c'est l'annonce faites (pas à Marie) par le fils du couple Morin (interprété par Arthur Jugnot) , homosexuel, va se pacser avec le comptable de la famille (Eric Naggar).. Et ce qui va suivre après cette annonce d'un Gerard Jugnot ultrasilencieux pendant un long moment puis ensuite passe à la joute verbale et frontale , enchainant une syncope de sa part et d'une réponse de Balasko (plus que pompette et qui avait été déjà mis au parfum) : "J'étais sur qu'il réagirait comme un con!" autre grand moment du film c'est la suite de l'incident lorsque le personnage de Bernard apprend de Nathalie qu'il n'était pas le père de leur enfant . Tout comme celui-ci exige à Robert/Popeye qui a couché avec son épouse .. De la , le Robert en question organise une réunion ou il explique le déroulement de la nuit au refuge de vingt-sept ans plus tôt ou finalement on apprend que c'est Jean Claude Dusse qui aurait passé la nuit avec Nathalie . Pas si perdant que ça au fond .
Je pense qu'il n y aura pas d'opus 4 au vu des réactions des uns et des autres .. Mais si ça devait se faire , j'ai comme l'impression que ça se terminerai à la "Père Noël Est une Ordure" dans sa version théâtre et non celle adapté par Jean Marie Poiré (c'était déjà limite lorsque la propriétaire de l'hôtel chasse Robert et sa bande d'amis hors de l'hôtel jusqu'au débarcadère de l'île. Comme c'était déjà le cas dans "... Font du Ski" lorsque le groupe se perdit lors d'une organisation de sortie de ski en hors piste ) .. Ainsi , la boucle "serait" bouclé exactement ... Pas à côté, pas n’importe où ...