Le Brushing ne fait pas toujours le moine.
Chevelure blonde, regard ténébreux et barbe de prisonnier de guerre, Chuck Norris est le personnage type de l'actionner bourrin des années 80. Champion d'arts martiaux, ce natif de Ryan en Oklahoma s'est fait connaitre en premier lieu dans l'excellent film de Bruce Lee La fureur du Dragon, dans lequel le petit dragon lui fout une rouste en plein colisée de Rome. Malgré cette défaite devant la caméra, Norris devient une grande star et s'imposera dans le cinéma d'action d'hommes, de vrais.
Le film critiqué ici est Breakers, breakers datant de 1977, dans lequel il joue un chauffeur routier qui part à la recherche de son frère, kidnappé par un village minable où tout les habitants son corrompus.
Chevelure blonde mais sans la barbe, Norris se la joue justicier que rien ne fait peur, face à une bande de malfrats dont un maire alcoolique et juge à ses heures qui penche la balance toujours de ceux qui ont le pognon.
Ici dans les casseurs, on à droit à un actionner tout ce qui à de plus moyen dans lequel notre Walker fout quelques tatanes molles du genou, le tout entrecoupé de quelques scènes de poursuites sans la moindre pêche sous une musique tout droit sorti de la série the Duke's hazzard, donc très country va-t-on dire. Cependant, on ne pourra pas cacher que Norris a de la gueule et tente tant bien que mal d'imposer un style dans ce film même si le tout est complètement raté et mal réalisé.
Court mais ennuyeux au possible (même le final laisse à désirer), Breakers breakers ne casse hélas pas des briques et le tout part vite en fumée.