Les Cavaliers de l’Apocalypse est un film au titre accrocheur avec une intrigue qui interpelle. Dans la lignée de Seven pourrait-on même se dire ! On a ici l’exemple du film qui s’inspire de la référence de Fincher, et qui surfe sur la notoriété de ce dernier pour tenter de se faire une place dans un genre ou les erreurs de goûts sont fatales.
La comparaison s’arrêtera donc ici, tant il apparaît d’emblée impossible pour quiconque ou presque de proposer un thriller policier macabre à la hauteur de leur aîné.
Si les grandes lignes peuvent laisser porter le spectateur, le réalisateur rate complètement son sujet. Porter un film veut aussi dire s’impliquer. Et c’est tout ce qui a manqué aux Cavaliers de l’Apocalypse : une mise en scène saillante qui nous proposerait une atmosphère pesante pour nous passionner et nous impliquer dans le drame du protagoniste.
Aussi, la mise en scène est plate et tellement classique qu’elle est transparente. La musique est également loupée, dans la lignée d’un film sans envergure et caricatural. Les acteurs sont quasi tous mauvais. J’ai envie de sortir Dennis Quaid qui ne semble pas aidé par les acteurs qui l’entourent. Zhiyi Zhang est d’une nullité affligeante et dénote complètement du film. Peter Stormare, est sous-exploité et tombe dans le surjeu constant.
Le twist final, assez prévisible, finit de nous convaincre que le potentiel est gâché par son manque d’idées. Tout aurait mérité à être plus développé.
Au final, le mobile des meurtres apparaît enfantin, comme si le réalisateur justifiait le meurtre et la torture de quelqu’un qui écrit à l’encre bleue au lieu de l’encre noire.
1h30 ça paraît parfois très long, sentiment qui me laisse un goût de déception.
4/10