Aux États-Unis, à l'aube des années 50. Carl Brashear, un jeune matelot noir originaire du Kentucky, nourrit une ambition peu commune dans une Amérique encore largement ségrégationniste. Il souhaite en effet intégrer le prestigieux corps d'élite des plongeurs de la Navy, dans lequel aucun homme de couleur n'est encore entré. Au début extrêmement sceptique, pour ne pas dire blessant, le major-instructeur Billy Sunday finit par croire en ce jeune homme à la volonté inébranlable et aux capacités très supérieures à la moyenne. C'est ce vétéran qui aide bientôt Carl à combattre le racisme de la Navy et à devenir une véritable légende de l'armée américaine…
LES CHEMINS DE LA DIGNITES est un très bon film racontant l'histoire vrai de Carl Brashear, noir d'une famille de fermier qui devient matelot dans les années 50 et qui souhaite intégrer le corps d'élite des plongeurs de la Navy. Il s'agit du premier Afro-américain à intégrer la Navy en tant que plongeur-scaphandrier, et aussi le premier à le réintégrer avec une jambe amputée.
Le tout est assez bon, avec une narration sur plusieurs années jusqu'à la fin des années 60 et avec les thèmes de l'intégration en tant que plongeur de la Navy, et surtout le thème de la ségrégation.
Le casting est vraiment très bon, avec en tête Cuba Gooding Jr dans le rôle de Carl Brashear, celui qui a une volonté inébranlable et qui se bat jusqu'au bout, au point de réclamer d'être réintégrer dans l'armée malgré l'handicap qu'il va avoir. Et il est parfaitement secondé par Robert De Niro dans le rôle du major-instructeur Billy Sunday, vétéran du plongeon de la Navy, et qui est un instructeur impitoyable qui va faire de la formation de Carl un enfer, bien qu'il finit par croire en ce jeune homme et qui va l'aider à devenir une légende. Ce personnage est très bons de par son charisme, ses dérives dans la vie (notamment l'alcool) et aussi sa capacité à aller contre les ordres de ses supérieurs.
Après la réalisation est très bonne, tout comme la musique.
Un très bon film.