Film sur le plafond de verre, la guerre des classes, une histoire d'amour (avec plan sur gros penis)

Film sur l'arrivisme (visible un temps avec ce lien).
Merci à Auréa et SC pour cette découverte. Je tombe sur les notes que j'avais sauvegardées en brouillon:

• Il y a une suite à ce film "Room at the top" dont le titre est "Life at the top/Les chemins de la Puissance"
• son personnage arriviste, Joe, est une sorte de Julien Sorel
• j'aime la belle scène où sa tante lui demande qui est son amoureuse: il ne parle alors que de la richesse de son future beau père...cette tatie est alors super touchante car le lui fait remarquer...autour d'un vrai thé Anglais (tea cosy et tout)...
  elle a d'ailleurs une belle broderie sur le mur "God looks after his good little children" qui partage un temps le plan avec la tête de l'arriviste en gros plan.
• il y a un gros pénis dans le film...dans la scène du repas au Civic Ball où le plouc avec son faux Smoking tente de faire bonne figure face à la riche famille Bourgeoise à leur table: eux, partagent le plan avec une énorme statue Grecque derrière eux avec son pénis juste au dessus de la tête de la Dulcinée ;)
• Joe est un gratte-papier avec de l'ambition psychotique
• Joué par un acteur juste et crédible: Lawrence Harvey, qui ressemble (un peu ) à Jude Law et Lee Van Cleef
• son boss aussi est très "drôle"...joué par un Donald Wolfit que je ne connaissais pas mais je découvre après qu'il est très aimé par ses pairs car il y a même eu un film fait à son sujet (écrit par Harold Pinter) !
  Dans la vraie vie, Donald Wolfit devenait fou: Anthony Hopkins le joue dans le récent 'The Dresser' de Richard Eyre en 2006.
• j'adore cette ligne de dialogue de la future belle-mère aristo qui n'aime pas le prolo dont sa fille est tombée amoureuse: (his name is Jo Lampton)

"curious name, some of these people have" (particuliers, les noms de famille, chez ces gens-là)

• le tout me rappelle une comédie musicale de Willy Russell: Blood Brothers

• mélangé un peu au Le Rouge et le Noir (désolé, ce n'est pas une critique, juste quelques notes car trop difficile de faire mieux que les déjà très belles sur SC)

Un passage très émouvant aussi est la courte rencontre avec la petite fille dans les quartiers bombardés encore tant d'actualités internationales: "my home is a bomb site";

elle a un petit jardin...