Evadez-vous, la porte est ouverte
Certes, les paysages sont magnifique, rien à dire Peter Weir a bien choisi ses lieux de tournages (ou un logiciel de retouches d'images l'a aidé?)
En revanche, le film est basé sur un espèce d'American Dream qui n'a pas lieu d'être quand on traite d'un sujet de cette taille là. Les prisonniers des goulags sont en quelque sorte, des oubliés du cinéma. Et quand enfin un réalisateur s'attarde sur leur histoire, il le fait à sa façon, hollywoodienne et romancée. Qui peut croire que leur évasion et leur périple a été aussi simple? C'est sûr qu'en sortant de Sibérie, en arrivant dans le désert, c'est probable de tomber face à de l'eau.
L'intention de départ n'était pas déplaisante, mais, rien que pour ces évadés, une autre manière de réaliser et de leur rendre hommage aurait été plus judicieuse.