Maître Pompignac accepte la défense d’une cliente étant accusé d’avoir assassiné un Maréchal en ignorant sa nature caprine.
Je ne sais pas si ce récit est véridique, mais en tout cas, il est plausible. En effet, la justice française poussait l’anthropomorphisme jusqu’à juger des crimes imputés à des animaux qui étaient commis évidemment par des hommes selon toute vraisemblance. Les quiproquos liminaires (avant qu’il découvre l’espèce de sa cliente) sont désopilants. Le métrage dénonce les baveux dont la diatribe la plus spectaculaire triomphera de l’opinion publique, les coutumes passées, mais aussi le tribunal populaire qui gouverne les jurés. Néanmoins, j’escomptais une œuvre d’une loufoquerie digne de son sujet.