Premier film de son réalisateur, Les Cobayes pousse loin une idée assez connu. Et pour en faire un film plutôt réussit dans son genre !
Charlotte et Adam sont en couple depuis longtemps et viennent d’avoir leur premier enfant. Mais le couple commence à sérieusement se fissurer. Heureusement, une phase test débute pour un traitement permettant de renforcer l’attachement et donc de les ressouder…
Le sujet, évidemment, c’est l’amour, et le vrai. S’il est chimique, il peut forcément être retranscrit. Mais sera-t’il véritable ? Vous connaissez la réponse et le film va suffisamment travailler son sujet pour rendre celle ci logique. Elle coule de source et le duo Ngijol-Chemla est parfait pour illustrer ce couple en crise. Et si le film aurait forcément gagné à être un peu plus long pour, notamment, creuser un peu plus son final (un poil expédié, il faut bien le dire), il fait ce qu’il à a faire en peu de temps, et c’est parfois tout aussi bien.
Parcequ’au final, ses personnages sont clairs et nets, il n’y a pas d’ambiguité sur leurs sentiments si ce n’est celle imposée par le scénario. Pour le reste, l’interprétation est parfaite et éléve une mise en scéne qui, elle, est trop simpliste. Mais on en sort assez touché pour avoir apprécié cette oeuvre courte mais qui dit e qu’il faut quand il le fait, et comme il le faut…