- "C'est super cette proposition de faire un groupe, je suis partant à fond ! Bon ...et on va faire quelle style de musique ?"
Un guitariste partant pour fonder un groupe sans savoir si ce sera du ska, du black-metal ou de la soul, ça ne cours pas les rues et ça ne dénote pas spécialement une grande passion !
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À la fois stupide et mignon, "Les committments" nous amène aux confins de la caricature de "ce qu'est supposé vivre un groupe de soft-rock". Dans les années 80s, Mister Rabbith, un chômeur zonard Dublinois de la vingtaine s'improvise manager en espérant cartonner et réunis quelques chômeurs musiciens, un chanteur et trois choristes avec l'intention de tout péter la baraque en important la soul à Dublin. À défaut de révolutionner la musique, ils arrivent au mollet de James Brown et leur grand succès à la fête anti-drogue de la paroisse monte à la tête de certains. Tous les clichés du genre y passent: le conflit entre le chanteur alcoolo relou et le batteur straight-edge, le nouveau batteur hooligan au coup de boule facile et qui se la joue "Animal" des Muppet-show, les mafieux à qui Rabbith doit des sous, l'explosion sur scène de la guitare, de son ampli et de la console, un trompettiste en guru mythomane, un manager de suite râleur à la moindre contrariété, et j'en passe: un super cocktail qui garanti les prises de choux et une fin rapide en eau de boudin.
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C'est donc assez bateau mais mignon car ces clichés ont dû être le lot de pas mal de groupes et le film reste axé sur la musique avec, non obstant le fait que ce style musical ne m'intéresse pas, quelques sympathiques prestations scéniques et de répètes.