Critique N°22 : "And That's The Bottom Line 'Cause Stone Cold Said So !"


  • Dix condamnés à perpétuités sont choisis pour être balancer sur une île déserte. LE but ? Survivre jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un. Le vainqueur pourra retrouver sa liberté. Le show sera diffusé en direct payant.


La WWE a tout compris à comment faire du business, après John Cena il faut continuer à mettre ses plus grandes stars au cinéma pour vendre encore et toujours plus. Donc forcément, après See No Evil avec Kane et The Marine avec Cena, il faut rester à un nanar par an, c'est ainsi que sort en 2007 : Condamnés.


Ici, on a le droit à un casting de poids lourds, Stone Cold Steve Austin en héro badass à souhait accompagné de Rick Hoffman, Nathan Jones, Vinnie Jones et Manu Bennett. Et heureusement car sans ça, on aurait un film vraiment nul à souhait.


Parce-que le synopsis est grandiose : "Des prisonniers en attente de la peine capitale sont envoyés sur une île déserte pour s'entre-tuer, le gagnant est libre de retourner à la vie civile, évidemment le tout diffusé en streaming payant".
Le synopsis vous dit quelque chose ? C'est impossible voyons, la WWE a sa propre équipe de scénaristes et ne recycle pas de film étranger.


Très rapidement, Stone Cold va se présenter comme le héro badass à la punchline légère :



"Qu'est-ce que tu faisais au Salvador ?
- Je me faisais bronzer.
- Pourquoi t'as détruit un immeuble ?
- Il me faisait de l'ombre."



Voilà ça pose les bases, et dès l'arrivée sur l'île on va avoir le droit à la crème des prisonniers : violeurs, tueurs, etc. Et notre bon Vinnie Jones (connu comme étant un tueur sur un terrain de foot, bien avant Luis Suarez et ses actes cannibales) va être un des pires déchets de l'humanité : meurtres avec le sourire, viols, racisme, tout ce qui fait d'un homme un être adorable.
Heureusement, Stone Cold n'aime pas spécialement ce genre de bonhomme et va s'empresser de tuer ceux qui se dressent devant lui, en particulier le russe joué par Nathan Jones, autre catcheur de la WWE.
Manu Bennett lui, va jouer la victime mexicaine tout en étant quasiment inutile et c'est bien dommage car je trouve cet acteur super cool.


C'est balourd, c'est badass, c'est violent, ça aurait pu/dû sortir en 1990 et passer inaperçu parmi tout les films d'action de l'époque.
Ca se regarde, ça fait sourire, mais ça casse pas trois pattes à un canard du moment que tu poses ton cerveau sur le côté.


Et puis Stone Cold c'est le redneck sympa à regarder, non ?

LaMoustache
5
Écrit par

Créée

le 11 avr. 2018

Critique lue 298 fois

LaMoustache

Écrit par

Critique lue 298 fois

D'autres avis sur Les Condamnés

Les Condamnés
AMCHI
3

Critique de Les Condamnés par AMCHI

Une pâle copie de Battle Royale ou une morale qui enlève tout le sel du film a stupidement été injectée car parmi les tueurs du groupe y a un Américain qui en fait n'est pas un vrai méchant et mettra...

le 9 déc. 2016

1 j'aime

Les Condamnés
Beerforbear
6

Critique de Les Condamnés par Beerforbear

Un film vaguement intéressant dans la lignée des "Death race" ou "Battle royal". Le seul réel intérêt de ce film réside dans son casting d'habitué aux séries B basse du front, tel que Steve Austin,...

le 20 avr. 2016

1 j'aime

Les Condamnés
deephurt
7

sueur et télé

Un gros film de baston brutal, qui sent la sueur, qui est bien foutu et qui critique un peu la télé-réalité et notre gout pour le morbide avec de la grosse bonne musique bourrine, vous aimez ? Voilà...

le 13 avr. 2015

1 j'aime

Du même critique

The Night Comes for Us
LaMoustache
6

Critique N°177 : Sleeping Dogs

Au sommet de sa puissance, la Triade indonésienne contrôle 80% des activités de contrebande en Asie du Sud Est. Au sommet depuis des années, les dirigeants de la Triade ont créé une petite formation...

le 23 sept. 2019

5 j'aime

300
LaMoustache
9

Critique N°1 : Une critique parmi 300 autres.

Xerxès règne en maître sur le monde oriental et sur l'empire perse. Leonidas, roi de Sparte décide de lancer une offensive, contre l'avis des personnes situées au dessus de lui, pour éviter que la...

le 9 févr. 2018

5 j'aime

4

Suprêmes
LaMoustache
7

Critique N°415 : De la rue au Zenith.

France, début des années 90. Alors que des affrontements de plus en plus violents entre la police et les banlieues font rage, certains choisissent le hip-hop comme expression de leur révolte. Deux...

le 6 juil. 2022

3 j'aime