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Only God Forgives
Comme dans Valley of Love, le personnage de Les confins du monde est à la recherche d’un fantôme initiatique. Guillaume Nicloux sonne le premier électrochoc du festival de Cannes 2018, dans la...
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La jungle des ténèbres...
LES CONFINS DU MONDE (16,6) (Guillaume Nicloux, FRA, 2018, 103min) :
Un envoûtant voyage existentiel au cœur de l'intime d'un jeune soldat rescapé d'un massacre et de la Guerre d'Indochine en 1945. Guillaume Nicloux nous offre une superbe mise en scène immersive pour décliner avec langueur un âpre récit mystérieux, romanesque et métaphysique. Une splendide œuvre d'errances à l'exigeante narration réaliste elliptique sublimée par la photographie et transcendée par un Gaspar Ulliel totalement habité par son rôle et bien secondé par un admirable casting (Guillaume Gouix, Gérard Depardieu...). Un fascinant long métrage qui convoque l'esprit d'Apocalypse now"(1979) de Francis Ford Copolla et le réalisme psychologique de "La 317ème section" (1965) de Pierre Schoendoerffer tout en declinant sa propre brillante singularité cinématographique, entre fantômes et vivants.
Venez vous perdre dans l'abîme de la guerre, pour vous retrouver fasciné par "Les confins du monde". Onirique. Ambitieux. Sensitif. Un cauchemar captivant.
8
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Créée
le 9 déc. 2018
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