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Respect 1971 dans un village appenzellois, Nora est l'archétype même de la femme au foyer contrainte d'élever ses enfants et ne pouvant travailler sans l'aval de son mari Toni. Lorsque Vroni, la...
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Je sors d'une projection de "Die Götliche Ordnung" - traduit en Suisse Romande par "l'Odre Divin", un titre autrement plus juste et savoureux que le français "Les Conquérantes". L'évènement était organisé par le Bureau de l'égalité et de prévention des violences domestiques de Genève. La salle, comble, a accordé au film une belle ovation à sa clôture.
Tout à fait dans la lignée des récents "Made in Dagenham" ou "Pride", on a affaire à un "feel good movie" sur fond de luttes sociales. Quelques éléments dramatiques apportent un peu de tensions au récit qui est de facture vraiment classique. Les acteurs font bien leur boulot (chapeau à Marta Zoffoli, une vraie Helena Bonham Carter italienne) et leur rôle sont bien écrits. Rien de manichéen, les motivations des uns et des autres protagonistes sont compréhensibles, même celles du mari qui aurait pu aisément tomber dans la caricature.
Bon, je l'avoue: à certains moments, on n'y croit plus. Trop romancée, l'histoire apparaît parfois plus comme une fable qu'un sujet historique. Mais il n'empêche, j'en suis ressortie avec l'envie d'aimer l'humanité entière. D'un 7 "objectif", je l'élève donc au rang de 8 "coup de cœur" car c'est aussi le premier film helvète que je vois.
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le 13 juin 2017
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