L’épisode le plus lumineux de la Trilogie de la Vie

Après avoir voyagé en Italie et avant de nous embarquer en Irak Pasolini nous emmène en Angleterre et étonnamment c’est un pari réussi. Pour une raison que j’ignore le Décaméron ne m’a pas plu : le film n’est pas subtil, trop atypique et le discours de fond sur la création artistique n’était pas assez complet pour me parler. Les 1001 nuits (que j’ai vu en deuxième merci aux indisponibilités de DVD de la bibliothèque de ma ville) m’a plu davantage puisque je savais à quoi m’attendre et que le fil rouge des retrouvailles entre un jeune homme et son amoureuse devenue roi (oui oui roi) m’a fait voyager. C’est donc sans attentes que j’ai lancé les Contes de Canterbury qui m’a enfin plu : film le plus abouti de la Trilogie de la Vie on ressent réellement l’ambiance anglaise du Moyen-Âge, le film fait encore la belle part à la scatophilie et à la nudité mais cette fois ci au service d’un propos (dont l’acmée réside dans cette scène en Enfer à la fin du film). Enfin, les Contes de Canterbury est divertissant, drôle (pensée à l’histoire du meunier) et esthétique (les meurtres au soleil). Aussi je recommande la visionnage de ce film et malgré tout par extension le visionnage de ce triptyque car vous ne perdrez rien!
08/12/2024