Merci les filles !
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Démarrant cette fois-ci sans le fameux générique ayant fait les belles nuits des nostalgiques des Jeudis de l'angoisse au profit d'une intro sud-américaine voyant un groupe d'explorateurs, mené par un Phil Fondacaro dans l'une de ses dernières apparitions dans un film de ce standing, libérer une vampiresse friande de cœur humain et s'empressant d'en délester les-dits possesseurs.
Le ton est rapidement donné avec cette deuxième incartade des Contes de la Crypte au cinéma qui n'entretient qu'un rapport lointain avec Le Cavalier du Diable, à savoir la présence de la relique convoitée de Brayker, héros du premier film, utilisé ici comme arme contre les vampires, sans que les événements du métrage précédent soit révélés. Puisqu'on en parle, William Sadler, fidèle au poste, viendra également égayer La Reine des Vampires de sa rapide présence sous costume.
De rire, il en est davantage question avec ce volet qui propose comme héros un détective privé cynique et déconneur joué par un Dennis Miller, connu aux states pour ses sketchs et sa participation au SNL, plein de répondants et dont le mordant des répliques tranche radicalement avec la banalité de celles du Cavalier du Diable. Une très bonne chose, surtout que s'ajoute ici une dose de charme et d'érotisme soft qui faisait également défaut au premier film, mais rendant, de par le fait, ce diptyque assez complémentaire.
Miller sera ici entouré de la sauveteuse Erika Eleniak, autre rescapée de la franchise Under Siege avec Brenda Bakke dans le first one, le mannequin Angie Everhart en Lilith, mais surtout de Chris Sarandon et Corey Feldman dont la production s'est amusé à inverser les rôles par rapport à ceux qu'ils ont tenu dans deux standards vampiriques des 80's, à savoir Génération perdue et Vampire, vous avez-dit vampire ? (On a aussi un des protagonistes de Lifeforce). Bonne et rigolote idée, mais si l'on regrettera un rôle de pote de Corey Feldman qui aurait logiquement pu incomber à Corey Haim.
Heureusement d'ailleurs que le casting et le perso principal sont là, car le film en lui-même, racontant la recherche d'un frère rebelle perdu dans un lupanar tenue par des suceurs de sang, le Bordello of Blood de la VO, fait malheureusement le minimum syndical en terme de fun et de gore, supplanter de toute part par Une Nuit en Enfer, sortie la même année et partageant quelques similitudes. Grosse déception à ce niveau.
Un Bordello of Blood donc handicapé par un budget qu'on imagine réduit au max et par une date de sortie bien trop proche d'une Nuit en Enfer, mais qui reste très plaisant grâce à son personnage principal, plus proche de ceux proposés dans la série (la même pour la fin).
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Pistolet à eau..., Top Universal 1990-1999, Franchise: Les Contes de la Crypte, A la poursuite d'Octobre 2013 et L'horreur, le fantastique et moi.
Créée
le 28 oct. 2013
Modifiée
le 28 oct. 2013
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