Des copains ouvriers décident de retaper ensemble un avion en ruine et de fonder un aéroclub pour eux, les métallos. On ne peut passer à côté du fait que c'est une oeuvre de commande de la CGT, où la solution de leurs problèmes passe par le comité d'entreprise, et l'union face aux classes privilégiées qui veulent que l'avion reste l'un justement de leur privilège.
Mais passé ce cap de la propagande communiste, il reste que le film est formidablement attachant pour cette description de la France ouvrière des années 50, où l'on comprend vite qu'ils bossent 50 heures six jours par semaine pour attendre ce fameux dimanche, ou ils peuvent bâtir leur rêve. C'est naïf, parfois mal joué, mais le film est un témoin vraiment intéressant de notre histoire. Avec en plus une apparition à peine reconnaissable de Michel Piccoli en gestionnaire d'aéroclub justement....