Les Culottes rouges est une comédie dramatique français réalisé par Alex Joffé d'après une idée d'Étienne Bierry qui joue le personnage de Schmidt, le chef de baraque des Culottes Rouges (Porter par les récidiviste de l'évasion des camps de prisonniers en Allemagne)... Un long métrage qui met en scéne Laurent Terzieff (dans un role de composition... car j'ai eu la chance de le rencontrer... il est adorable) qui joue Antoine Rossi, le « culotte rouge » ultra récidiviste et très personnel qui fait subir sa présence au pauvre et veule Fendard joué par un admirable Bourvil...
Quatrième collaboration du réalisateur avec Bourvil (Les Hussards, Fortunat et Le Tracassin ou Les Plaisirs de la ville... les deux hommes feront par la suite : La Grosse Caisse et Les Cracks)...
Les Culottes rouges s'apparente beaucoup plus a un drame qu'une comédie et met en scéne un drole de binôme ou l'un doit supporter l'autre... a cause de deux caractères totalement opposé alors que les deux hommes sont en fait tout aussi personnel l'un que l'autre (l'un est un planqué... l'autre pas... l'un est égoïste et profiteur... l'autre est courageux et sectaire...) joués par deux admirable acteurs Bourvil et Laurent Terzieff un grand comédien de théâtre qui a débuté sur le grand écran dans Les Tricheurs de Marcel Carné... lesquels sont entouré de très bons second roles comme Teddy Bilis qui joue Le curé après avoir jouer un tailleur juif dans Fortunat.... Antoine Bourseiller qui joue le metteur en scène du spectacle... Jacques Balutin, Guy Piérault (la voix française de Bugs Bunny, Woody Woodpecker et Max la Menace (Don Adams), Jean Martin et Francis Lax en hommes de la troupe du spectacle... Maurice Garrel qui joue le prisonnier échangeant son pantalon avec Antoine... Harry Max qui joue Kermadec, le médecin militaire Breton et Rudy Lenoir qui joue un kapo allemand... role (de soldat ou officier) qu'il jouera très souvent par la suite a cause de ses origines alsaciennes... Le Jour le plus long, Le Train (The Train), de John Frankenheimer, Paris brûle-t-il ?, de René Clément, La Ligne de démarcation, de Claude Chabrol, La Grande Vadrouille, de Gérard Oury, Le Franciscain de Bourges, de Claude Autant Lara, Le Mur de l'Atlantique, de Marcel Camus, Mais où est donc passée la septième compagnie ?, de Robert Lamoureux...
Enfin bref, cinéaste (pas reconnu par la Nouvelle Vague) et très honnête artisan... Alex Joffé (père d'Arthur Joffé (Harem, Alberto Express et Que la lumière soit !) signe encore un très bon film qui mélange adroitement la comédie avec le drame et donne a Monsieur André Bourvil après Fortunat, un role a sa mesure... celui d'un être humain... avec toutes ses faiblesses et sa force.