"Testud et Todeschini font résonner les nuances irisées de la réconciliation" Si, si, j'ai lu ça de ce film ! Beaucoup plus simplement, je vous conseillerai de vous munir d'un oreiller si vous affrontez ce récit ennuyeux, poussif, pour suivre les pas d'une ornithologue qui ne travaille pas beaucoup !
Beau métier ! Cette histoire est compliquée, et la musique tente parfois de combler les creux d'un scénario désespérant.
Bien des réalisateurs l'avouent eux-mêmes : là où la musique se fait agressive, c'est pour meubler les vides d'un récit. Et bien qu'est-ce qu'il y a comme vides dans cette histoire ! Heureusement, il y a un lot de consolation pour ceux qui arrivent à résister à la somnolence : on en découvre un peu plus sur l'anatomie cachée de la belle Sylvie.
Toutefois, neurasthéniques : inscrivez ce film sur votre liste Vigipirate de ceux à éviter.
Une pensée pour Daniel Duval dont ce fut le dernier film TV. Mais Eléonore Faucher a une circonstance atténuante, ça n'est que son troisième long métrage : espérons qu'elle pense à nous un peu plus (et non à elle-même) en écrivant le prochain qu'on espère plus travaillé et moins prétentieux. Pourquoi avoir regardé ça me direz-vous ? C'était pire sur la une (il y avait Dechavanne -sans plume dans le derrière certes- mais tout de même) et sur la deux (boulevard du palais) Bref, la perspective d'une visite sur le Cotentin était bien plus attirante ! Hélas...
Numéro 23 le 13.03.2018 -