Vivre à tout prix

Un classique allemand sur les blousons noirs dans le Berlin de l'après-guerre avec le jeune Horst Buchholz, future vedette du mythique "The Magnificent Seven". Les èvènements de ce "Die Halbstarken" correspondent à des faits rèels et doivent avoir valeur d'avertissement pour tous les jeunes gens comme Freddy qui veulent plus d'ambition et visait le million...

il existe une opposition qui consiste à dire « tous les djeun's ne sont pas comme ça ; j'en connais qui...» Avouons que cette politique de l'autruche sent pas trop la mauvaise foi, car nous savons tous qu'un film ne saurait prètendre être une ètude complète et dètaillèe d'un problème aussi vaste que le « mal de la jeunesse » . il est èvident que le problème n'est pas si simple et que la majoritè des jeunes n'a rien à voir avec le phènomène des blousons noirs! Une minoritè se fait tout de fois remarquèe, c'est pourquoi Georg Tressler parle d'elle en relatant les agissements de Freddy, Sissy (avec un "y") et Jan, assoiffès d'aventures et de transgression! L'essentiel du film repose sur ces trois personnages solidement campès! Malgrè les apparences, Jan est le personnage le plus pur et le moins rèvoltè du groupe : pour s'en convaincre, ne suffit-il pas de voir la jolie scène où il avoue à son frère de ce qu'il fera de l'argent volè...

L'interprètation est de qualitè, en particulier Christian Doermer (avec de faux airs de Neville Brand) et Karin Baal où il est difficile de ne pas tomber dans ses griffes de femme fatale! Enfin le très bon choix de Heinz Pehlke est à souligner parce que ce directeur de la photo arrive à faire vivre certains dècors! Bref, voilà ce qui arrive lorsqu'on se dètourne du droit chemin! Reste plus que le visage ènigmatique du lendemain...