Revu tout récemment à ce lien https://ww1.m4uhd.tv/watch-movie-three-the-hard-way-1974-255302.html ,ce film ne m'avait pas laissé sous une bonne "impression" (haha -vu que ceux qui ont signé la bande-son , sont effectivement The Impressions) . Et avec le recul (je dirais au moins plus d'une trentaine d'année lorsque je l'avais vu dans un cinéma de quartier de Barbes) ,ben je le formulerai d'un "Le Temps ne change rien à l'affaire" (comme le chantait l'autre que je n'aime pas autant être franc) . Et cela malgré la réputation (décidément , il ne va pas me lâcher cet homme à la pipe et sa guitare ) qu'elle s'est faite grâce à la présence de son trio d'acteurs "balancer" du spectacle autant carré que complémentaire , entier, complet et spectaculaire, donc . Je n'y ai toujours pas trouvé mon compte face à ces deux anciens footballeurs américains ( Jim Brown et Fred Williamson) auquel on rajoute un champion du monde de karaté : Gene Kelly .. pardon.. Jim Kelly . Quand à son titre , il ne ment pas sur son contenu , c'est bien un film d'homme , et au milieu une actrice , Sheila Frasier , une habituée de ce metteur en scène ("Superfly") , qui n'a aucun lien familier avec le boxeur Joe Frazier puis que comme vous le voyez la troisième lettre de son nom possède un "Z" et non un "S" ... Le tout réuni par Gordon Parks Jr., fils du papa de "Shaft", pour capitaliser en 1974 avec vigueur sur la vague "noir(e)" et sur son précédent succès avec Ron O'Neal, tout en livrant le film d'action le plus efficace qui soit ... Très long au démarrage (plus de six minutes et trente seconde - "Zig Zag" de Richard A. Colla fait trente second de plus : sept minutes ) avant que son générique ne démarre (on y voit un homme qui s'échappe d'un pénitencier mais pas indemne, il est sérieusement blessé) On va dire que Jim Brown fait dans la sobriété , se promenant visiblement dans un parc avec sa bien-aimée [Manzèl Frazier] (du moins , à l'image, c'est comme cela qu'il nous est présenté avec une chanson insupportable de The Impressions , "Wendy" , mais j'y reviendrai au plus bas ...De là ,notre couple rencontrent cet homme blessé (Junero Jennings) qui s'avère être l'ami de Brown . L'emmenant à l'hosto, Brown apprend de la bouche de son ami qu'en fait , il s'est échappé d'un centre secret d'expérimentation médicale . Il lui dit que quelque chose vise à exterminer toute une population noir par un suprématiste blanc , et que lui et ses deux fourailler[s] , voire fourrent ailleurs (Williamson et Kelly) doivent intervenir . Je saute du coq à l'âne pour directement passé par les choses qui se gâtent (pour moi) ... La première partie de ce film est une mauvaise passe que je me suis dis la suite va forcement se rattraper . NADA! Et cela commence avec le numéro de numéro Fred Williamson et sa frime arborée en séducteur collectionneur de bimbos et de poses à tout va (comme d'habitude , et je ne m'attendais pas à autre chose de sa part-). J'ai réservé le pire (et ce n'est pas une surprise) à mon ami Jimbo , se trouvant en pleine difficulté face à un agent de police armé en pleine rue , et qui se voit contraindre de se défendre (bref , il lui latte la gueule à ce motherfucker de cop) .. Oui mais voila les coups mouvementés figés que Kelly est sensé faire mal , dont l'effet autant que l'impact qu'ils ont à l'écran d'une déclaration à la Jacques Chirac : " Ce n'est pas qu'elles se dégonflent, c'est qu'elles font " pschitt ..."
Et même le personnage du méchant aryen incarné par Jay Robinson reste d'un naturel discret.. Grosse , grosse déception . Je n'ose évoquer le règlement du compte final , même le film "Casino Royal"(1967) de John Huston et Ken Hughes ont fait mieux .
Reste donc la bande son . La encore , on comprend que Parks a voulu taper encore plus fort après avoir engagé Curtis Mayfield pour son Superfly ... Et l'idée était plutôt bonne d'avoir embauché "The Impression" , l'ancien groupe de celui-ci . Et ben non . On sent que ce disque a été enregistré dans la précipitation sans même le temps de réfléchir sur ces morceaux écrits intervient l'arrangeur pour dire on pose tel ou tel instrument . Zéro instrumental (et même temps , ça semblait bien difficile d'accorder ne serais ce qu'un morceau instrumental à cette B.O consacré à ce quatuor répertorié au Doo -Wop entre autre) et beaucoup trop de chanson (huit au total) mièvre (puisque "mièvreuse n'existant pas) .
Les deux bonnes séquences de ce film sont c'est celle ou trois gonzesses ..je m'excuse.. trois motardes ont les nibards en l'air ..pardon .. se dévoilent pour faire parler un homme à la solde du néo-nazi (il faudra patienter à la quarante-deuxième minute et trentième seconde pour voir cette séquence-) et les plans photographique de l’ambiance urbaine , mais ça , on sait de qui il a su le tenir (merci papa).
Affiche: 2/5 (elle claque !)
Bande-son : 0/5
Costumes de nos trois BBC ( je traduis cette abréviation ou non ?! non, vaut mieux pas .. ça en complexerai plus d'un) ainsi les combinaisons de nos trois motardes : 3/5 (surtout le jaune ressortant de Kelly , ça aussi ça claque à l'écran , j'ai bien aimé le costume à carreaux de Fred-mais en général , tout les costumes que nos trois bout en train portés faisait un effet waouh! ) . Sur une moyenne de 10 , le film récolte la note de 5/10 (pas grâce au film vous l'aurez deviné)
Ce sera toujours ça de gagné .