Les démons à ma porte, qui a obtenu le grand prix du jury lors du festival de canne correspondant, se présente comme une comédie -dramatique en noir et blanc.

Pour la petite histoire, il était une fois Ma Dasan, paysan chinois dans un village excentré aux abords de la muraille de chine, dont la vie est bouleversé par un inconnu prénommé "moi", alors qu'il fricotait tranquillement avec sa maîtresse Yu're. Ce bouleversement est représenté par la garde de deux otages de l'armée Japonaise, en pleine période d'occupation Nippone. Certains villageois veulent leur mort, d'autre amélioré leur misérable détention, ils irons jusqu'à les libérés avant de ce faire massacrer par les comparses soldats des dits otages.

Jian Wen, issue de l'institut central de Pékin, où il fut diplômé en 1984, signe ici son second long métrage dans l'apparat de réalisateur. Née d'un militaire et ayant grandit à la campagne, ou les discussions des anciens tournais sur les méfaits de l'occupation Japonaise, les démons n'est pas une surprise. L'ambiance y est changeante, Jean qui pleure, Jean qui ris et vous voilà saisie à ne plus savoir lequel de vos sentiments écouter. Les spectateurs ne sont d'ailleurs pas les seuls à ne pas le savoir.
La dualité est omniprésente et frappe presque tout les interprètes du film:
Ma Dasan, profondément anti-violent sombre dans le psychotisme vengeur. Yu're, éperdument amoureuse de Ma Dasan, est prête à l'oublier ci celui-ci va à l'encontre des valeurs le constituants. Les otages jouent même au chat et à la souris en s'échangeant leur rôle respectif, du lâche soumis au courageux dominateur. Et je ne cite qu'eux. Certaine scènes sont hilarantes, mais si peu nombreuses, que le film s'engouffre peu à peu dans un rythme répétitif et ennuyeux. Le jeu d'acteur est enchanteur mais ne suffit pas à ôter ce vague sentiments de lassitude qui vous envahit après la première heure de projection. Les démons à ma porte est long, trop long. Deux heures quarante sont loin d'être nécessaire au film et gâche tout sont charme. Il faut tout de même noter la qualité visuelle des panoramas. Ce qui est heureux, vu qu'ils on nécessités l'ablation d'une partie de la montagne, un aplanissement de terrain et le transport des pierres de décors sur pas moins de 800 km. Les démons nous épargnes tout de même un quelconque message politique, qui se serait posé comme une mouche dans un plat proverbial, tout en défient le gouvernement chinois. Affront qui vaudra à Jian de subir diverses pressions et peu être même une interdiction de travail pendant sept ans. Ce qui m'amène à penser qu'il à vraiment tenté le tout pour le rien car le tristounet-guilleret démons ne vaut absolument pas que l'on se fasse faire Ara Kiri par son gouvernement.
meifu
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le 27 nov. 2010

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