Loin du front, le vie collective d'un commando français avant sa mission d'appui au débarquement de Provence.
On peut craindre au début du film une exaltation complaisant du courage national et un hommage de la France à elle-même. Le sujet n'est evidemment pas innocent mais Yves Allégret parvient, grâce à la sobriété de sa mise en scène, à atténuer le moralisme et le patriotisme latents. Cette chronique de moeurs militaires donne lieu, au-delà des quelques scènes d'action finales, à un certain nombre de portraits sommaires de l'engagé volontaire. L'esprit de sacrifice est ici célébré ainsi que la foi en la victoire. Un contentieux entre deux membres du commando vient étoffer un scénario pas vraiment ingénieux. Georges Marchal est plutôt convaincant en Errol Flynn à la française.