Il s'agit surement de mon cinquantième visionnage de ce monument de terreur, et c'est toujours aussi efficace. Si le requin est absent de la majorité du film, c'est justement la modération de son apparition à l'écran qui apporte tout son sel à l'histoire car, après tout, rien n'est plus effrayant que ce ne qu'on ne voit pas. Car s'il est absent à l'image, son ombre plane sur tout le film. Coup de génie pour certains, contraintes techniques dues à des pannes récurrentes du requin mécaniques pour d'autres, le résultat est sans appel et Les Dents de la Mer, après plus de 40 ans, reste parfaitement indémodable et à infiniment plus de charme que tous ces requins en CGI foireux