Bakumatsu... fin de règne & transition

1 époque au combien dramatique pour cette caste de guerriers (de pacotille ou d'honneur), prise au piège de sa fierté & de son statut social, fruit d'un conditionnement mental séculaire, 1 époque où les 2 camps appauvrissent (dans tous les sens du terme) le pays en luttes fratricides & intestines où tous les coups (tordus) sont permis.

1 Japon bien mal en point, sous ingérence/pression des puissances occidentales (ricain en tête) qui se font un plaisir bancaire d'armer les 2 camps à prix d'or (des tonnes), isolationniste (impérialiste) ou non (shogunat), en attendant la chute du régime en place pour pouvoir y instaurer un nouvel ordre propice au b(a)ise-ness industrialo-consumériste.

En résultera in fine le retour au pouvoir des familles de samouraïs déchus dont la plupart des membres font carrière dans l'armée, puis l'extrême brutalité de l'expansionnisme nippon en Asie comme pour mieux laver dans des torrents de sang l'humiliation subie au 19ème siècle, & enfin la guerre avec les capitalo-ricains... Hiroshima... Nagasaki... 2 crimes contre l'humanité en 3 jours alors que 1 embargo aurait eu le même résultat.

Digression historique... gomen.

1 scénario très intéressant qui sort des sentiers battus, largement inspiré de faits historiques, 1 narration & 1 jeu d'acteurs/trices qui le sont tout autant.

1 histoire très dense, fourmillant de détails, dont la morale finale pourrait être : fidélité d'abord & avant tout à tes proches (choisis & non subis) & leur parole, en l’occurrence le shishô de Toranosuke Sugi, véritable père de substitution pour 1 enfant "chétif".

1 sacrée fresque jidaï-geki à cheval sur 2 périodes, de la fin de l'époque d'Edo (1864) au début de l'ère Meiji (1877), qui nous invite à suivre le destin de divers personnages, 5 samouraïs en particulier, & l'évolution de leur personnalité, au gré des épreuves, déterminante pour la suite de leur parcours.

1 sacré bon boulot... même si on se serait bien passé de la zik western à la trompette... rien n'est jamais parfait.

8,5 arrondi à 9/10