Adaptation d'un roman de Krystal Sutherland, porté par un réalisateur qui a pu y projeter certains de ses souvenirs d'adolescence, rien de bien ambitieux au premier abord dans cette histoire du jeune ado un peu geek, introverti, et rêveur, qui parvient par miracle à accrocher le regard de la beauté mystérieuse du campus, largement out of his league. Un grand classique des teen romcoms US, qui ne brillera ni par son originalité ni sa crédibilité.
Qui se souvient de son premier amour ? Beaucoup.
Mais qui se souvient de plus gros chagrin d'amour ? Encore plus surement.
C'est le pari de cette romance qui va explorer l'autre face de la flèche de Cupidon, celle qui fait mal. Un drame donc, une espèce d'étude de l'échec, où deux personnes veulent unir leur destin, mais ne se connaissent pas encore assez pour arriver à le faire pour les bonnes raisons et se comprendrent. C'est aussi ce moment au sortir de l'enfance où l'on doit comprendre que rien n'est éternel.
Un drame à la fois mélancolique, mais avec ce message à tous les ados du monde : hey tout le monde est passé par là, accroche toi.
Un film honnête au final dans son genre, le cast est plutôt bon (je ne connais pas Riverdale mais Lili Reinhart crève l'écran) - si on exclut le rôle de la soeur neurologue vraiment dispensable - mais sa seule chance pour vous accrocher est qu'il arrive à résonner avec votre propre histoire, car il n'a pas beaucoup d'autres cordes à son arc.
Love is all that I can give to you
Love is more than just a game for two
Nat King Cole