Mais quoi ?!!! Il l'a refait ! Encore une fois !...
Pardon. C'est juste que je n'avais pas regardé le nom du réalisateur avant de regarder le film. Et là je viens de découvrir que c'est un film de Fernando Meirelles, le metteur en scène brésilien de "La cité de Dieu". Une des plus grosse baffe cinématographique de ma vie ! Et là, je viens de prendre de revers de celle-ci...
Mon Dieu ! Je ne m'attendais pas à ce film. Je n'étais pas prêt. Et une fois de plus Meirelles m'a pris par surprise. Mais quel film !!! Comment a-t-on pu priver les spectateurs des salles de cinéma de ce chef d'œuvre, pour le diffuser sur nos misérables petits écrans via Netflix ? Pourquoi personne ne m'en a parlé ?
Encore une fois le cinéaste livre un film qui n'a l'air de rien. On se dit que ça va être une joute verbale de 2 heures entre deux (grands) comédiens. Un film bavard, surement à huit-clos, dans une mise en scène à la caméra bien posée... bien à l'image de l'affiche, qui présage un film d'art et d'essai...
Mais quelle erreur ! On y rit, on y pleure, les dialogues sont brillants (les acteurs aussi), il y a des twists, du drame, des passes d'armes (politique). Un scénario passionnant. Et quelle leçon de cinéma ! La mise en scène est MA-GIS-TRALE et tout en finesse, dans les détails, les arrières plans. Ce qui est l'exact contraire du style de "La cité de Dieu", tout aussi magistrale, mais qui était ultra violente et démonstrative.
Et si ça ne vous suffit pas, César Charlone, vient de rentrer pour moi à grands fracas dans le panthéon des meilleurs chef opérateurs de la planète ! Une master class en terme de lumière ! Avec des effets de style que je n'avais encore jamais vu. C'est ici un véritable catalogue, qu'il nous présente en changeant de style à chaque époque du film, avec un effet "Wouaw" à chaque fois.