Val Killer
Si on ôte la bonne BO et Val Kilmer qui habite totalement son personnage, il ne reste pas grand-chose dans ce faux biopic d’Oliver Stone. On n’y parle pas des Doors mais de Morrison, ce connard...
le 22 janv. 2013
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Enfin un biopic à la hauteur de son genre. Immersion dans l'univers psychédélique d'un groupe majeur de l'histoire du rock mais aussi emblématique d'une génération. Entre visions ACIDulées et rythme effréné, nous embarquons pour un voyage aussi réaliste qu'irrationnel.
Le casting se révèle être de l'ordre d'une réelle performance, avec Val Kilmer qui parvient à incarner à la quasi perfection Jim Morrison. Et ce, jusque dans chacun de ses mouvements, souffles et ce regard obnubilé visant sans relâche vers un autre monde. La différenciation des deux est perturbante.
De plus, Oliver Stone ne se limite pas à reprendre studieusement la chronologie de l'apogée de groupe, et de son "déclin". On a la chance de pouvoir déambuler dans une expérience cognitive à la fois sonore et visuelle qualifiable même d'un "trip". On peut saisir peut importe sa génération l'ambiance planante et tournoyante d'une époque, d'une mentalité.
On ne peut donc qu'apprécier et remercier autant de travail pour parvenir à non plus une simple imprégnation, mais à une réelle immersion.
Créée
le 6 nov. 2018
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