Destruction massive
Servant de fil conducteur à cette déambulation dans les ruines d’un événement historique unique dans les annales, l’institutrice magnifiquement interprétée par Nobuko Otowa devient le témoin pudique...
le 6 mai 2019
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Il s'agit d'un film japonais en noir et blanc traitant des conséquences des bombes nucléaires sur la population. Le scénario est simple. L'histoire se déroule six ans après l'explosion de la bombe. Une institutrice originaire d'Hiroshima et vivant désormais sur une île décide d'y retourner pour se recueillir sur la tombe de ses parents morts lors de l'explosion. Elle en profite pour tenter de retrouver quelques survivants qu'elle connaissait jadis, d'anciens élèves notamment. Bien entendu la ville porte les stigmates de sa destruction mais les japonais l'ont partiellement reconstruite. Mais surtout on voit les conséquences des radiations avec des orphelins, des personnes devenues handicapées, aveugles, défigurés, des malades qui meurent, des vies détruites. Les gens sont démunis et se rattachent à l'essentiel. Tout est d'une simplicité absolue mais c'est très intense. Le film est dur mais ne fait que montrer la réalité, une réalité que l'on aimerait ne pas connaître. Il y a un aspect documentaire tout a fait passionnant. On sent que le réalisateur n'a pas voulu en rajouter ou faire un discours politique. L'interprétation est excellente. Les acteurs jouent avec beaucoup de retenue, beaucoup de pudeur. Bref un film tout à fait remarquable et vraiment très émouvant.
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Créée
le 20 avr. 2015
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