Des histoires parallèles, un héritage et une mélodie calme entrecoupée de danse. Voilà le quotidien de quatre femmes qui reprennent le même morceau pour en décrire sur un laps de temps limité (1h25) le solo d'Isadora. Damien Manivel, ancien danseur, s'essaye et se casse les dents dans sa réalisation molle, où des scènes innombrables n'offrent que du vide, du silence. On peut s'attacher à un seul personnage celui joué par Manon Carpentier à travers sa trisomie. Reste que décidément, les films un peu plus indépendants n'arriveront jamais à trouver leur public, mais surtout à le comprendre.