Je ne poserai pas d'avis sur le fond tellement le sujet de la shoah, la 2e GM ou le nazisme doivent continuer de faire partie des histoires racontées de toutes les manières et sous toutes formes pour mieux s'en souvenir, et en apprendre plus. J'ai d'ailleurs largement apprécié le positionnement post fin de guerre et le sujet de la réinsertion
les images sont léchées. La nature omniprésente comme pour rappeller que oui le monde est vaste, beau et que chacun mérité d'être libre. Il y a bien sûr la manière de projetter la souffrance a l'ecran par des scènes faisant le parallèle entre choses positives et souvenirs abjectes (le bus, le 1er repas, la désinfection, le brûlot...) Il y a l'espoir et l'attente avec la volonté farouche de chacun de retrouver leur proche qui se ressent dans le jeu d'acteur, tout comme les peurs qui assaillent leur nuit. On découvre aussi des adultes en difficulté, devant sans doute réinventer les médiums pour "parler" et créer la confiance.
Il y a un sujet moins traité celui de la question complexe de la réinsertion globale dans la société civile (hormis cette vieille aristocrate et son chien; et une bande de minots façon "guerre de territoire")
Si vous avez aimez ces "enfants de Windemerre" et même si vous lui avez trouvé quelques défauts (comme moi), regardez la merveilleuse mini-série "le prix de la paix" traitant du même sujet en s'implantant dans une Suisse censée être neutre. Un sujet traité avec plusieurs points de vue et histoires entremêlées. Encore plus complexe je pense que dans une Angleterre n'ayant pas été annexée par les nazis et dont la population restait globalement pro-alliée donc assez convaincue de devoir aussi aider les rescapés. Un sentiment ressenti d'ailleurs dans 2 fins totalement opposées entre ces 2 fictions