Un remake raté de l'original !
Le dernier opus datant de 2001 (le Revelation), pourtant pas si mauvais, a du calmer Dimension Films, puisque la saga des Children of the Corn s’était éteinte. Ce qui n’était pas plus mal. Mais arrivé en 2009, que nenni, voilà un nouvel opus qui débarque. Que dis-je, je vais vous mettre l’eau à la bouche : un remake du premier opus, sans Linda Hamilton cette fois, et en plus, un remake produit par Syfy. Si avec ça, vous n’avez pas envie de voir le métrage… Bon et sinon, plus sérieusement, ça donne quoi ce remake ? Et bien, beaucoup d’opus étaient déjà quasi des remakes, et donc on a la chance de pouvoir voir pour le 8ème fois la même histoire, mais cette fois ci, ils assument. Le réalisateur, Donald P. Borchers, n’est pas inconnu dans la saga, puisqu’il avait produit le premier opus. Ici, il prend les rennes, et écrit également le scénario.
Durant toute sa première heure, le film reprend quasiment à l’identique l’original, avec ses défauts et qualités. Ah non, surtout ces défauts. Ceux qui n’avaient pas aimés l’original devront fuir au plus vite ce remake, qui en plus d’avoir les mêmes défauts, en rajoute. Ainsi, premier gros point noir : le casting raté. Le réalisateur a du penser que ce serait une idée géniale de prendre Preston Bailey, le tout jeune innocent petit garçon de la série Dexter pour jouer Isaac, sauf qu’il faut bien avouer que… ça ne fonctionne absolument pas. Il ne fait pas peur, n’a aucune présence et est ridicule. Dommage, une prochaine fois petit gars peut être. Ensuite, deuxième erreur : les personnages. S’ils sont en gros les mêmes que l’original, le couple qui se perd dans la ville est ici totalement énervant, entre un mec qui veut toujours avoir raison et une p*te qui passe son temps à lui gueuler dessus et à gueuler tout cour en fait. Le rythme est le même que dans le premier opus, et les événements également, à quelques différences près, si bien que oui, on se fait chier et rien ne vient sauver le film. Ah si, le score musical… ah, on me chuchote qu’ils ont reprit le score musical de Jonathan Elias pour l’original. Le final tente quelque chose de nouveau par contre, en prenant une direction originale et se voulant plus sombre, mais après avoir subit le métrage pendant plus d’une heure, rien à faire, le spectateur dépité voudra plutôt fuir le film et n’en retenir que les mauvais points. Ou ne rien en retenir serait même mieux.