Dans les années 80 le cinéma américain avait retrouvé le goût du drame à tendance mélodramatique, mêlant souvent la chronique familiale aux sujets de société comme Tendres passions ou encore Des Gens comme les autres. Les Enfants du silence tout comme les films précités, a eu sont petit succès critique et en salle avec cette histoire d'un professeur débarquant dans un lycée pour jeunes sourds et malentendants ou celui-ci va tomber amoureux de la femme de ménage de l'établissement. Selon moi la force de ce script vient du fait qu'il ménage du temps pour tout les ingrédients présents, pour l'intrigue sentimentale compliquée par la handicap, pour le portraits des divers personnages et bien sûr pour le thème de la surdité, de l'éducation de ces jeunes malentendants souvent rendue difficile par des parcours de vie houleux. La mise en scène de Randa Haines est discrète pour ne pas dire académique, rien de spectaculaire, elle préfère comme c'est souvent le cas dans ce type de film s'attacher aux personnages par une bonne direction de jeu et des prestations convaincantes des interprètes tels que William Hurt (un habitué du genre) ou la