Première réalisation U.S du Franco-Australien Phillipe Mora (Hurlements II et III, comme seuls titres de "gloire"), The Beast Within pioche un peu dans tout: Lovecraft, avec une petite ville cachant un lourd secret ainsi que les noms de Dexter-Ward et Curwin, Hurlements et la métamorphose via des bladders, Amityville II et sa possession, le vampirisme en général et même devancera (en mode mineur), le côté dégradation physique du futur film de Cronenberg, La Mouche.
Il va sans dire que les citations ci-dessus sont toutes à prendre de manière lointaine (tant pour la Lovecraft's touch que pour les effets spéciaux, souvent très spéciaux. En effet, Tom Burman n'est pas Rob Bottin ni Chris Walas et la scène de la transformation oscille entre le correct et le risible. Quand à la créature finale, ça me fait un peu penser à...pas grand chose, en fait.
Reste deux scènes identiques assez borderline (une au début et l'autre à la fin) où l'on voit deux créatures violer deux femmes à deux époques différentes, soit 17 ans d'écart. Une légère ambiance malsaine imprègne (trop peu) le seul long-métrage regardable de Phillipe mora à ce jour.