L’errance : Solo chez les barjots
D’habitude Bruno Solo me fait bien rire. Là, il n’est pas excellent, et même assez mauvais. Il n’est peut-être pas si facile de jouer son propre rôle ! Qui n’est pas d’ailleurs tout à fait le sien puisqu’il joue le personnage qu’il est censé être, ce qui doit être déstabilisant… Il rame, en tout cas, et il faut bien dire que dans ce film, les rustres sont meilleurs (c’est plus facile aussi). D’où, quand même, quelques sourires, et il serait dommage de ne pas voir Bruno Solo finir boutonneux dans un superbe tricot.
Car il se perd dans un trou du cul du monde, où son errance semble s’achever, chez des barjots accueillants, qui font honneur à la vedette, avec les crapotes.
On n’est pas loin du film d’horreur : un coin perdu, une panne de voiture, des « indigènes » trop accueillants pour être honnêtes, la fille qui le séduit (voire plus), le téléphone qui ne marche pas (le fixe pas plus que le portable), la fourgonnette du proprio qui, bizarrement ne repart pas… Un vrai traquenard, pas un moyen de s’échapper, même le facteur est dans le coup.
« On aime tellement la télévision, hein, Mathilde »… Bruno n'en est pas revenu !