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Avec Les Figures de l'Ombre, je craignais de me retrouver, encore, devant un de ces Majordome, un de ces films conçus comme une litanie, pour affirmer que "notre peuple a beaucoup souffert", ne...
le 9 mars 2017
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"Les Figures de l'Ombre" (au titre français échouant à capturer le jeu de mots original de "Hidden Figures") est une drôle de film, qu'on est bien en peine de juger objectivement. Empruntant avec des semelles de plomb les sentiers fort peuplés en ce moment de la dénonciation des années ségrégationnistes aux USA, il délivre à la note près le programme prévu visant à célébrer ces héroïnes qui franchirent dans les années 60 un plafond qui n'était vraiment pas de verre, et ce, ni plus ni moins qu'à la NASA... N'hésitant pas, apparemment, à déformer les faits réels pour pouvoir délivrer un message un tant soit peu "feelgood" (le personnage de Kevin Costner), Theodore Melfi se disqualifie et transforme son film en instrument de propagande indigne du combat (d'arrière-garde) qu'il entend mener. Le spectateur rebuté par un scénario manipulateur - qui a quand même le mérite de nous épargner une quelconque rédemption des personnages blancs et nous montre que l'un des vrais motifs de la concession de droits aux minorité est l'intérêt économique / politique - pourra néanmoins prendre du plaisir à découvrir le fonctionnement de la NASA à une époque - désormais difficilement imaginable - où les ordinateurs étaient encore en gestation. Ce qui s'avère finalement plutôt intéressant ! [Critique écrite en 2017]
Créée
le 29 mai 2017
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