Yamakasi 2
Deuxième prétexte cinématographique pour montrer sur grand écran les prouesses des Yamakasis, Les Fils du Vent exporte nos cascadeurs français en Thaïlande pour une aventure moderne et rythmée en vue...
le 16 avr. 2019
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Deuxième prétexte cinématographique pour montrer sur grand écran les prouesses des Yamakasis, Les Fils du Vent exporte nos cascadeurs français en Thaïlande pour une aventure moderne et rythmée en vue de proposer un film d'action époustouflant qui pourrait aisément se fondre dans la masse de ce type de produits hollywoodiens. Ainsi, réalisé par Julien Séri (qui avait commencé à mettre en scène Yamakasi mais s'est fait virer du projet en cours de route), le long-métrage joue la carte du professionnalisme ricain avec un scénario épuré alignant toutes formes de clichés divers, une mise en scène clippesque et même un filtre bleu, histoire d'américaniser un peu plus la qualité visuelle du film.
Ainsi, dans la forme, Les Fils du Vent est un film d'action tout ce qu'il y a de plus efficace, avec une histoire de casse-cous intrépides se frottant de trop près à une bande de yakusas patibulaires, des affrontements qui en mettent plein la vue et une love story survenue mais pas vraiment désagréable. Et si le scénario s'avère extrêmement poussif et la mise en scène sincèrement réussie, c'est surtout dans l'interprétation et les dialogues que le film perd en crédibilité et gagne en débilité. En effet, écrit maladroitement, possédant un amas de dialogues d'une rare bêtise, le long-métrage provoquera moult consternations quant à son sérieux présenté ici de façon très maladroite...
Entre le fait que tout le monde parle Français, les problèmes existentiels caricaturaux de nos héros et le jeu d'acteur à la limite de l'amateurisme, on ne peut pas dire que Les Fils du Vent soit un film pleinement maîtrisé. Car si nos protagonistes sont d'excellents cascadeurs, ils sont de bien piètres acteurs. Certains yamakasis s'en sortent plutôt bien (à l'instar de Châu Belle Dinh ou encore Malik Diouf) tandis que d'autres frôlent le ridicule (Yann Hnautra, incapable de donner vie à son personnage, Laurent Piemontesi ou le monolithisme incarné).
De plus, les acteurs asiatiques sont horriblement mal redoublés en Français, faisant sombrer leur charisme dans une série B de pacotille, chose qu'est au final Les Fils du Vent. Les valeurs pseudo-asiatiques ringardes et les incohérences passées, on saluera donc principalement la mise en scène soignée et stylée de Julien Seri ainsi que les nombreuses scènes d'action orchestrées par nos cascadeurs français qui constituent à eux-seuls le véritable intérêt du film et en font un nanar d'action efficace plutôt qu'un navet soporifique.
Créée
le 16 avr. 2019
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