Face à l’affiche et à la bande annonce, nous sommes déconcertés: Jacques Audiard fait du western?
Mais dès les premières minutes, on réalise que le genre du Western est utilisé comme un prétexte, et nous fait sortir du temps présent.
Elie et Charly sont exposés à notre regard. Elie veille et essaie de tirer Charly de sa folie, quand tous les événements cherchent à l’y enfoncer.
Les vieux habitués du genre; alcool, sexe et violence, nous enferment dans un cercle vicieux: tuer comme seule porte de sortie...
Retournement presque introspectif des personnages, mais nous avons envie de creuser plus - le film nous laisse là et va terminer son histoire ailleurs.
Paysages magnifiques, immensité qui plombe notre vague capacité à comprendre le sens des choses.
Les dialogues sont effacés (rapport avec ce choix de l’anglais?) et mettent en avant la gestuelle des hommes, seule gardienne de leurs sentiment.
À voir!