Ça avait pourtant bien commencé !

Ça avait pourtant bien commencé, par de belles images immersives, comme dans un rêve... jusqu'à ce que l'humain fasse irruption et devienne envahissant : le commentaire fait du point de vue d'un cétacé, qui nous tutoie; les séquences de sauvetage d'une baleine échouée (* bien imitée, bravo à l'équipe de sculpteur(e)s), tellement mises en scène qu'elles m'ont donné envie de quitter la salle; la musique omniprésente : même si elle est bien choisie, on se serait cru dans un club d'amateurs de jazz; les trucages * d'eau colorée et d'une baleine semblant voler dans un paysage inversé. Bref, je me suis dit "le gars se fait plaisir, il a voulu faire un objet esthétique" mais tout ça m'a semblé tellement artificiel et superflu. Les océans et leurs habitants parlent d'eux-mêmes.

Il y a tout de même des points positifs qui font que je suis restée jusqu'au bout. Des informations, que j'aurais aimé plus approfondies. Des prises de vue d'une qualité indéniable; qu'elles soient sous-marines ou aériennes, les images en grand angle sont de toute beauté. Quant aux actrices des profondeurs, leurs chants sont hypnotiques et leurs évolutions époustouflantes de grâce et de tranquillité.

* Ces remarques sont basées sur mes impressions et demanderaient à être vérifiées.