Voilà un film qui dans la forme se rapproche d'une grosse bouse, sans rien à à sauver, la réalisation est pauvre, le jeux d'acteur catastrophique, le scénario vu et revu... Bref, la catastrophe complète...
Pourtant si l'on regarde le fond, Les Gladiatrices est un film formidable qui met en scène chaque penchant sexuel que l'histoire permet. On a l'impression que chaque scène est pensée pour exploiter toute les possibilité et ça en devient même impressionnant.
Au début de l'aventure donc, une amie du héros répondant au doux nom de Tamar est capturée par les Amazones. Elle y rejoint d'autres prisonnières dans un camp où elle subira quelques épreuves (domination femme/femme). Des prisonnières sont de temps en temps choisit pour s'entretuer dans des combats à mort. Ce climat tendu favorise forcement des liens très fort entre les détenues qui n'hésitent pas à le manifester (amour femme-femme). Rassurez-vous ces manifestations seront toujours très pudiques, ça n'ira jamais plus loin que le petit câlin ou se prendre par la main. Notons que dans cette contrée il ne fait pas bon être un homme, puisque tous les individus mâles sont retenus en esclavage (domination femme/homme). Pendant ce temps, le héros Thor, qui s'était blessé suite à une mauvaise chute alors que les Amazones capturaient sa copine, se fait soigner par son ami Ubaratutu qui se fait un devoir de masser notre héros à chaque fois que celui-ci accuse d'un coup de fatigue (amour homme-homme).
Après c'est un peu le bordel, un couple très jeune s'enfuit du camp de prisonier (amour garçon-fille), tombe sur Thor et Ubaratutu qui décident d'aller sauver leur amie. Nos héros sont fait prisonnier, la reine des amazones décide de profiter du corps du brave Ubaratutu (sexualité femme-homme), avec projet de s'en débarrasser une fois consommé. Heureusement Thor arrive, fiche deux trois bastos à son pote pour lui éclaircir les idées (domination homme/homme) et finalement les deux sont renvoyés dans les geôles avant le combat final : alors que Tamar affronte sur un ring bordé de pique une codétenue avec qui elle c'était liée d'amitié au début, avant que cette dernière ne prenne plaisir au massacre et devienne donc la championne de la Reine cruelle (oui parce qu'entre temps l'ancienne championne avait soudainement eu des remords et tentée de soulever une rébellion forcement voué à l'échec puisque le héros n'y prenait pas encore part); Thor affronte, lui, une cinquantaine d'Amazone, tout seul, à un jeu où il faut tirer la corde pour ne pas tomber dans le feu (domination homme/femme). Comme d'habitude tout cela finit par partir en sucette (vous me pardonnerez l'expression), tous les détenus sont libérés et le carnage final contre l'armée des Amazones peut commencer. La méchante Reine est tuée par la copine de Thor qui, au grand dam du spectateur est aussi occis, par je-ne-sais-plus-trop-qui. Là, j'étais très malheureux parce que Thor il s'est fait chier pour rien du coup et il va être triste que sa copine soit morte... Mais en fait non, tout va bien... Car Ubaratutu, lui, est toujours là pour lui prodiguer des massages sensuels !
Pour aller plus vite : un film à voir absolument.