Oldies but Goonies
J'ai 26 ans et je viens de découvrir ce film, et pourtant, pendant deux heures très agréables, j'ai eu de nouveau 10 ans. Ce film est un formidable hommage à la curiosité, l'imagination, l'esprit...
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le 21 mai 2013
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Aventure, action, comédie enjouée, nostalgie de l'enfance, le trio Richard Donner/Steven Spielberg/Chris Colombus sortait en 1985 l'un des films les plus marquants des années 80: Les Goonies. Prêts pour une comédie familiale incontestablement culte ? Préparez votre sac, suivez Mikey, Choco, Bagou, Brand, Data, Stéphanie et Andy, et partez à la recherche du trésor de Willie Le Borgne...
Indiana Jones n’a qu’à bien se tenir
Les Goonies, ça respire bon la production à la Amblin (E.T, Gremlins, Retour vers le futur). Parents, si vous cherchiez un vrai film pour gosses « d’au moins 10 ans » avec de vraies valeurs et ce, même s’il subsistera de nombreuses grossièretés d’ado, ne cherchez pas, c’est le film qu’il vous faut. Beaucoup ont découvert ce célèbre film enfant. Moi, ça aura été à l'âge de la vingtaine. Les Goonies, je le vois comme un véritable hommage à l'enfance, l'imagination. Gamin, nous avons tous eu cet esprit d'aventure, se créant des histoires avec nos amis, nos frères et sœurs, ou parfois seuls avec nos jouets. Tout comme un certain Stand By Me, nous suivons l'histoire d’une bande d'enfants :
• Mikey, le leader asthmatique et dyslexique proche de son frère Brand,
• Data, l'intello asiatique (ou ici, l’inventeur de tout un tas de gadgets farfelus), sorte de croisement entre l’inspecteur Gadget et James Bond,
• Bagou, le bavard toujours à se recoiffer,
• Choco, le rondouillard maladroit, peureux au grand cœur qui sait danser le bouffi-bouffon,
• Brand, le plus grand et le plus costaud qui adore la muscu,
• Andy la belle fille dont Brand est amoureux, et Stéphanie, sa meilleure amie pas jojo qui porte des lunettes.
Comme à cet âge là, on s'amuse, on fait des bêtises, on se charrie entre copains, on est curieux du monde qui nous entoure. Surtout, on sait ce que c'est la définition de l'amitié. De toutes ses expériences vécues, Steven Spielberg les matérialise en un film : Les Goonies. Seulement, l’aventure que vivront nos héros, elle se concrétisera, ne sera pas imaginaire.
Pendant un peu moins de deux heures, on s’éprend de chaque protagoniste, on rit, on a peur pour eux, on est stupéfait au même moment qu’eux. Immersion totale pour une formidable aventure épique à la recherche d’un trésor caché, le tout, poursuivis par une bande de crapules sortis tout juste de prison : les Fratelli.
Ils sont au nombre de quatre :
• Maman Fratelli, tatouée, sale caractère, odieuse bonne femme à l'image de Lena Cogan dans Peter et Elliott le dragon,
• Jake Fratelli, bête comme ces pieds et visiblement passionné de chansons du pays de sa naissance,
• Francis Fratelli, le plus intelligent des frères, et le préféré de sa moman,
• Lotney Fratelli, le petit dernier (dont nous allons revenir plus sérieusement juste après).
Choco, j’espère que c’est ton estomac.
Le vrai sens de l’aventure
Les Goonies, marquera les mémoires de par l'un des personnages de son histoire: Lotney Fratelli alias « Sinok ». Ce frère gigantesque au comportement d’enfant ayant la caractéristique d’avoir un visage déformé à cause de la chute de son berceau provoquée par sa vilaine mère lorsqu'il était bébé, ne manquera pas de vous faire éprouver de l’empathie à son égard.
Sinok est maltraité, rejeté, insulté par sa propre famille parce qu’il n’est pas comme les autres. Bien que dès sa première apparition, on soit terrifié, horrifié, la suite sera plus réjouissante. De quoi vous prouver que juger sur l'apparence c'est mal! On peut avoir une malformation et être quelqu'un de sympathique. Sinok, les oreilles frétillantes quand il est content, en est la preuve vivante. Un atout pour la bande des Goonies ? En tout cas ces échanges avec Choco, le boulet de la bande, marche du tonnerre. Un duo aussi comique que mignon à vous en faire verser une larmichette.
Scénario classique à la lecture du synopsis, coté un peu stéréotypé des héros et des méchants, Les Goonies, au départ, il commence mal, on pourrait hésiter à le regarder. Pourtant, le traitement de l'histoire déborde de bonnes idées.
Quant à la mise en scène, les décors, les lieux que nous découvrirons, c'est du pur trésor cinématographique, une sorte d’attraction visuelle lorgnant très près d'un certain Indiana Jones (cf la scène du toboggan gigantesque). Pourquoi une quête pour trouver un trésor? Là, enfant, on peut se dire que c'est limite en découvrant au début de notre histoire, l'enjeu du film: la maison des enfants devant être rasée. Le butin pourrait sauver le quartier. Mais existe-t-il ?
- Balances moi maman sur la branche d’arbre, balances doucement le bébé rigole, balance plus fort le berceau s’envole...
- Berceau... s’envole...
- Je t’ai fait tomber qu’une fois, ou peut être deux fois...
Tout commence ici
Je regrette amèrement de ne pas avoir pu voir gosse ce film. J'aurai aimé. Une ode au courage, une ode à la solidarité, à la débrouillardise, à la tolérance, une jolie réflexion sur la vie en général ainsi que l’importance d’avoir une maison et de se battre pour la garder. De mes yeux d'adulte, je n’ai pas ressentis ce que j’aurai pu ressentir enfant, avec mes yeux naïfs.
Heureusement que j'ai gardé mon âme d'enfant, ébahis par ces petites choses cultes me rappelant mes films préférés: Jumanji, E.T, Maman j’ai raté l’avion ou bien Chérie j'ai rétréci les gosses. Les Goonies est à ranger de ce coté là. Difficile de le décrire plus. Il a son propre univers, sa propre personnalité, le tout accompagné d’une bande originale remarquable (Cindy Lauper, c’était obligatoire).
Ca sent bon la nostalgie, l’époque où nous n’étions pas collés devant nos ordinateurs et autres smartphones. Mettez de coté les films pour enfants surfaits d'aujourd’hui. Avec la bande des Goonies, on vous montre un groupe qui n'est pas composé d'enfants modèles. De vrais laisser pour compte qu’on prend plaisir à rabaisser. Le film va nous faire partager leur petite vie, leur univers, leur façon de vivre les choses, le tout déversant quelques blagues salaces et situations cocasses hilarantes (merci Choco). Il est vrai qu’à partir de là, on pourrait se dire que cette œuvre va être navrante et vulgaire. Ce ne sera pas le cas. Grâce à la justesse, l’authenticité du jeu des acteurs et actrices, ainsi que ses multiples séquences émotions, Les Goonies devient irrésistible.
Gros coup de cœur pour cette œuvre touchante et fun. Les Goonies, c'est aussi les débuts de certains acteurs connus: Josh Brolin, Sean Astin, Corey Feldman (le petit idiot qui avait mouillé Gizmo), Jonathan Ke Quan alias Demi-Lune dans Indiana Jones et le temple du péril. Rien que ça donne envie de se replonger dans tous ses films. Et ils sont nombreux !
J'vais vous cogner si fort qu’à votre réveil vos fringues seront plus
à la mode !
Au final, enfants, ados, adultes, n’hésitez pas une seule seconde, enfourchez votre bicyclette et partez explorer une grotte souterraine remplie de squelettes de pirates et autres surprises pour marins d’eau douce. Danger, tension, émotion, pièges, énigmes, blagues bon enfant, cris et autres hurlements, tendresse et mignonneries, clowneries, méchants idiots, termes enfantins, répliques cultes, franches camaraderies, Les Goonies, faut pas chercher à comprendre pourquoi les cinéphiles lui voue un véritable culte.
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Créée
le 11 mars 2018
Critique lue 981 fois
2 j'aime
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